Un tiers des entreprises prêtes à dévoiler leurs pratiques salariales

En Suisse, la majorité des entreprises préfèrent dissimuler les salaires de leurs collaborateurs et un employeur sur deux perçoit la marque employeur comme un outil de recrutement important. Par ailleurs, plus de 69% des entreprises romandes utilisent le tutoiement. C’est ce que montrent les résultats de l’étude JobCloud (jobup.ch / jobs.ch) menée en collaboration avec l’institut LINK au sujet des besoins des responsables du recrutement.

Si la transparence salariale est de plus en plus encouragée et souhaitée par les chercheurs d’emploi en Suisse, l’étude menée par JobCloud en collaboration avec l’institut LINK montre que 61% des employeurs interrogés ne sont toujours pas prêts à révéler publiquement les salaires de leurs collaborateurs. Au total, seule une entreprise sur trois serait prête à franchir le pas et les grandes entreprises et microentreprises se montrant plus ouvertes à ce sujet. « La transparence salariale est plus facile pour les grandes entreprises car elles disposent de processus salariaux structurés, sous forme de grille salariale, par exemple », explique Davide Villa, CEO de JobCloud.

Parmi les entreprises qui ne souhaitent pas révéler leurs salaires, plus de 60% le justifient par le fait que la transparence salariale n’est pas non plus garantie au sein de l’entreprise. De plus, près de 30% sont contre parce que les salaires des collaborateurs sont très variables. « Communiquer de façon transparente sur les salaires permet aux entreprises de se démarquer des autres employeurs durant le processus de recrutement et de recevoir davantage de candidatures adéquates. De fait, indiquer le salaire directement dans l’offre d’emploi présente l’avantage que seuls les candidats en accord avec le salaire indiqué postulent », poursuit Davide Villa.

Etude sur la transparence des salaires et la culture d'entreprise

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Une partie de l’étude était consacrée à la culture d’entreprise et au rapport des collaborateurs entre eux. Les résultats montrent que la culture du tutoiement tend à s’imposer. Au total, trois quarts des sondés ont dit cultiver le tutoiement au sein de leur entreprise, avec une nette différence culturelle entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. En effet, si « seules » 62% des entreprises romandes ont pour habitude d’employer le tutoiement, elles sont 81% outre-Sarine. Les Romands ont plutôt tendance à adapter leur communication au niveau hiérarchique : ils sont 27% à mentionner cette habitude, contre seulement 11% en Suisse allemande. Le tutoiement est le moins répandu chez les grandes entreprises (70%) et le plus répandu chez les petites entreprises (81% pour les microentreprises et 84% pour les petites entreprises).

Par ailleurs, l’étude montre que la marque employeur est certes fortement utilisée par les entreprises, mais qu’elle n’est pas exploitée à son plein potentiel. Près de la moitié des responsables du recrutement interrogés considèrent la marque employeur comme importante ou très importante pour le recrutement. Plus l’entreprise est grande, plus elle accorde de la valeur à cet élément. À l’inverse, 19% des sondés n’accordent pas ou peu d’importance à leur propre marque employeur. Si la marque employeur est le plus souvent prise en charge par le département RH chez les moyennes et grandes entreprises, elle relève plutôt de la compétence du management chez les petites entreprises. « En période de pénurie de personnel qualifié en particulier,  les petites entreprises devraient essayer de se positionner en tant qu’employeurs attractifs grâce à une stratégie de marque employeur », recommande Davide Villa pour conclure.

À propos de l’étude

Dans le cadre de cette étude, des entreprises de toutes tailles en Suisse romande et en Suisse alémanique ont été interrogées sur leurs besoins et leur comportement en matière de recherche de personnel. Pour ce faire, 700 entretiens ont été menés en ligne avec des personnes responsables du recrutement. L’enquête a eu lieu en février 2022 et a été organisée par JobCloud en collaboration avec l’institut LINK.

 À propos de JobCloud SA

Entreprise numérique leader sur le marché suisse de l’emploi, JobCloud propose diverses solutions de recrutement. Outre les plateformes d’emploi numéros 1, comme jobs.ch, JobScout24.ch et jobup.ch, le portefeuille JobCloud comprend également des technologies tournées vers le futur. Ainsi, JobCloud détient 100% de JoinVision EServices à Vienne, le principal prestataire de technologies multilingues de recrutement sémantique. Fondée en 2013, l’entreprise appartient aux deux groupes de presse Ringier et TX Group et emploie actuellement 200 personnes à Zurich et à Genève.

Contact

JobCloud SA 
Christelle Perret-Huwiler
Tél. 079 663 03 95
christelle.perret-huwiler@jobcloud.ch
www.jobcloud.ch 

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