De plus en plus de personnes sont en recherche d’emploi passive et restent à l‘affût de nouvelles opportunités ou ne seraient pas contre un nouveau défi. Ce qui motive les personnes à chercher un emploi – que ce soit de façon active ou passive –, c’est une augmentation de salaire ou le désir d’un changement professionnel en général.
L’étude sur le marché de l’emploi menée chaque année par JobCloud en collaboration avec l’institut de sondage LINK est fondée sur des entretiens avec environ 1‘500 personnes en recherche d’emploi active et passive au sujet de la recherche d’emploi et du monde du travail. Cette année, nous avons également interrogé pour la première fois près de 1’000 personnes ne recherchant pas du tout d’emploi. Nous avons rassemblé tous les résultats de l’étude dans un booklet.
Mais regardons d’un peu plus près les principaux résultats. Depuis 2012, un nombre nettement plus important de personnes disent s’intéresser au marché du travail et aux nouveaux postes de façon générale et se renseignent régulièrement sur le sujet (18% en 2012 contre 27% en 2018). A l’inverse, le nombre de personnes n’étant pas du tout intéressées par un nouveau poste a fortement baissé (47% en 2012 contre 35% en 2018).
Salaire à l’origine de la recherche d’emploi
Pour environ 65% des sondés en recherche d’emploi active ou passive, le salaire est un critère important, voire même une des principales motivations, pour changer de poste. Un changement général de vie professionnelle (60%) et les opportunités de développement (44%) comptent également parmi les motifs importants.
Il en va tout autrement pour les personnes qui ne recherchent d’emploi ni de façon active ni de façon passive. Pour les faire changer d‘avis, il faudrait qu’apparaissent des problèmes avec les supérieurs (47%), un désir de changement professionnel en général (46%) ou une détérioration de l’ambiance de travail (45%).
Plateformes d’emploi toujours privilégiées
Qui cherche un job le fait sur une plateforme d’emploi, et ce, qu’il soit en recherche active ou passive (68%, soit une hausse de 2% par rapport à 2017). La recherche directement sur le site web des entreprises est plus appréciée outre-Sarine (55% des Alémaniques contre 43% des Romands), alors que les Romands comptent plutôt sur leur réseau personnel (53% des Romands contre 45% des Alémaniques). Ces deux derniers outils sont d’ailleurs des canaux qui se prêtent également bien à la recherche d’emploi passive.
A propos de l’étude
Le sondage a été mené via des entretiens en ligne. Les sondés sont des personnes âgées de 16 à 60 ans, non retraitées, résidant en Suisse romande ou en Suisse allemande, assimilées linguistiquement. En tout, 2’255 personnes ont été interrogées, parmi lesquelles 1’315 sont des chercheurs d’emploi actifs ou passifs et 940 des personnes ne cherchant pas d’emploi. Le questionnaire a été élaboré par l’institut de sondage LINK, en collaboration avec JobCloud. L’enquête a été réalisée durant le mois d’avril 2018.